Economic Empowerment of Women, Youth, and Internally Displaced Persons (BF0036)
Overview
At-a-Glance
Action Plan: Burkina Faso Action Plan 2023-2027 (December)
Action Plan Cycle: 2023
Status:
Institutions
Lead Institution: Ministère du sport, de la jeunesse et de l’emploi (MSJE)
Support Institution(s): - MSAHRNGF MENAPLN - MESRI, - MEFP, - MDICAPME MATDS - Secrétariat Permanent des Organisations Non Gouvernementales (SPONG) - Action Libre Afrique (ALIA) - Association Koamb Bi-Biss Beog Na N Yi Neere (AK3BN) - CNEI-BF - Chambres consulaires (CNA, CCI-BF, CMABF) - Partenaire Technique de Financement : (OXFAM), - OCADES, - UNION EUROPÉENNE (LUX DEV, ENABEL, OIM, ACTED)
Policy Areas
Capacity Building, Gender, Inclusion, Labor, YouthIRM Review
IRM Report: Pending IRM Review
Early Results: Pending IRM Review
Design i
Verifiable: Pending IRM Review
Relevant to OGP Values: Pending IRM Review
Ambition (see definition): Pending IRM Review
Implementation i
Completion: Pending IRM Review
Description
Brève description de l’engagement
L’engagement vise à réduire le chômage et le sous-emploi des femmes, des jeunes et des PDI par l’adaptation de la formation aux besoins de l’économie, la facilitation de leur accès au crédit et l’accroissement de leur employabilité.
Définition de la problématique
1. À quel problème l'engagement vise-t-il à répondre ? Au Burkina Faso, le chômage et le sous-emploi touchent particulièrement les femmes et les jeunes. En effet, le taux de chômage au sens du Bureau International du Travail (BIT) est de 7,1% au niveau national pour un taux de 9,5% pour les jeunes de 15 à 34 ans, dont 11,1% pour les jeunes femmes (RGPH, 2019). Le même taux s’établit à 8,8% chez les femmes. S’agissant du sous-emploi, il convient de relever que le taux de sous-utilisation de la main d’œuvre est de 35,6% au niveau national, avec 41,9% chez les femmes et 40,7% chez les jeunes de 15 à 34 ans (ERIESI, 2018). De plus, la crise sécuritaire que connait le pays depuis quelques années a occasionné des déplacements massifs des populations, entrainant notamment des pertes d’emplois, toute chose qui a exposé les PDI au phénomène de chômage et de sous-emploi. Le chômage et le sous-emploi sévissent tant en milieu rural qu’en milieu urbain. En ce qui concerne le chômage, il est plus prononcé en milieu urbain avec un taux de 10%, contre un taux de 5,7%en milieu rural (RGPH 2019). S’agissant du taux du sous-emploi, le taux de sous-utilisation de la main d’œuvre s’établit à 38,2% en milieu rural, contre 30% en milieu urbain. Le chômage et le sous-emploi procèdent essentiellement de l’inadéquation entre l’offre éducative et les besoins de l’économie, ainsi que de la courte durée de la saison pluvieuse et le faible développement des activités de contresaison. S’agissant du chômage, les individus ayant un niveau d’instruction sont généralement touchés dès la fin de leurs études. Les individus n’ayant aucun niveau d’instruction, quant à eux, font généralement face au chômage dès leur entrée dans la vie active. En ce qui concerne le sous-emploi, il touche les populations rurales au cours de la saison sèche. Au Burkina Faso, le chômage et le sous-emploi existent depuis plusieurs décennies. Ils ont été aggravés par certains facteurs notamment la forte dynamique démographique, l’inadéquation formation/emploi et la survenue de la double crise sécuritaire et sanitaire. Comme précisé plus haut, le chômage et le sous-emploi existent depuis plusieurs décennies.
2. Quelles sont les causes du problème ? La principale cause du chômage et du sous-emploi est le faible développement du capital humain résultant principalement de : - l’inadéquation entre l’offre éducative et les besoins de l’économie ; - le faible développement du tissu économique ; - l’insuffisance de la culture entrepreneuriale ; - le faible accès aux crédits. A cela s’ajoute la faible maitrise de l’accroissance démographique, qui entraine la faible satisfaction des besoins en matière d’éducation et d’emploi.
Description de l’engagement
1. Qu'est-ce qui a été fait jusqu'à présent pour résoudre le problème ? En vue de résoudre ce phénomène, plusieurs interventions ont été réalisées. Il s’agit notamment : - des sensibilisations/formations en entreprenariat ; - des dotations en kits d’installation ; - de l’adoption de la formation professionnelle de type dual ; - de la création et de l’opérationnalisation des fonds nationaux de financements ; - de l’octroi de crédits free COVID dans le cadre de la relance des activités économiques ; - de la réforme du dispositif national de formation et d’insertion professionnelles. Ces différentes initiatives ont permis d’engranger des acquis en termes de renforcement de l’employabilité et de l’autonomisation économique, surtout des femmes et des jeunes.
2. Quelle solution suggérez-vous ? En vue de contribuer à la résolution de ce problème, il est prévu : - l’adaptation de l’offre de formation aux besoins de l’économie ; - la facilitation de l’accès des jeunes, des femmes et des PDI au crédit ; - l’accroissement de l’employabilité des jeunes, des femmes et des PDI ; Cette démarche se distingue des initiatives précédentes en ce sens que le dispositif de développement des compétences et d’emploi a été réformé pour une meilleure coordination des interventions. En plus de cela, l’accent sera mis sur le suivi des bénéficiaires. En ce qui concerne le développement du capital humain, il s’agira d’une part, de prendre en compte la demande économique dans l’offre de formation, et, d’autre part, de prendre en compte des potentialités économiques locales en matière d’entreprenariat. S’agissant de la promotion de l’emploi, il sera question de financer les micro-projets des femmes et des jeunes à travers les fonds nationaux de financements existants et leurs suivis. Les actions permettront de prendre en compte les besoins des bénéficiaires. Les initiatives envisagées permettront de réduire le chômage et le sous-emploi des femmes et des jeunes. Il s’agit d’une résolution partielle du problème au regard de son caractère structurel. Les initiatives projetées contribueront à accroitre l’employabilité des femmes et des jeunes, ainsi que des PDI et à faciliter leur accès au crédit.
3. Quels résultats voulons-nous atteindre en mettant en œuvre cet engagement ? Il est attendu de la mise en œuvre de ces initiatives la réduction du chômage et du sous-emploi des femmes, des jeunes et des PDI, ainsi que leur autonomisation économique.
Analyse de l’engagement
1. Comment l'engagement favorisera-til la transparence ? Les responsables de la mise en œuvre de l’engagement doivent fixer des conditions de sélection claires des bénéficiaires des actions. Même les non-bénéficiaires doivent pouvoir comprendre pourquoi ils n’ont pas été retenus.
2. Comment l'engagement contribuerat-il à favoriser la responsabilisation ? La mise en œuvre de ces initiatives permettra aux bénéficiaires d’être autonomes financièrement. Elle permettra également aux systèmes publics que sont les fonds nationaux de financements, de jouer pleinement leurs rôles vis-à-vis des citoyens, à travers l’octroi des crédits.
3. Comment l'engagement améliorerat-il la participation des citoyens à la définition, à la mise en œuvre et au suivi des solutions ? L’autonomisation économique des jeunes, des femmes et des PDI leur permettra de contribuer à la mobilisation des ressources financières à travers le paiement des impôts et taxes, aux niveaux local et national. Elle leur permettra également de participer aux efforts de développement économique et social du pays. Pour en arriver là, les formations qu’ils ont reçues se font dans des cadres participatifs et inclusifs dans lesquels il leur sera inculqué la nécessité pour eux de s’impliquer dans tout le processus de définition, de mise en œuvre et de suivi-évaluation des solutions.
Planification de l’engagement (Jalons | Résultats attendus | Périoded’exécution)
Former les jeunes dans le cadre de l’Opération Permis de Conduire (OPC) | 3900 jeunes sont formés dans le cadre de l’OPC | Janvier 2024- juin 2025
Financer les projets de formation par des mécanismes individuels | 10738 projets de formation sont financés par des mécanismes individuels | Janvier 2024- juin 2025
Organiser l'élaboration des projets bancables au profit des demandeurs d'emploi dans les treize (13) régions du Burkina Faso | Des projets bancables sont élaborés au profit de 248 demandeurs d'emploi dans les treize (13) régions du Burkina Faso | Janvier 2024- juin 2025
Organiser le placement des demandeurs d'emploi en stage | 1040 demandeurs d'emplois sont placés en stage | Janvier 2024- juin 2025
Organiser la formation des demandeurs d'emploi en Techniques de recherche d'Emplois (TRE) | 5100 demandeurs d'emploi sont formés en TRE | Janvier 2024- juin 2025
Organiser la formation des demandeurs d'emploi en entreprenariat | 5500 demandeurs d'emploi sont formés en entreprenariat | Janvier 2024- juin 2025
Former des jeunes sortants des centres de formation professionnelle en entreprenariat | 1360 jeunes sortants des centres de formation professionnelle sont formés en entreprenariat | Janvier 2024- juin 2025
Financer les projets et des PDI | - 1600 microprojets de jeunes sont financés - 900 projets sont financés - 130 microprojets de PDI sont financés - 4400 microprojets du secteur informel sont financés | Janvier 2024- juin 2025